Interview de Vladimir Vitoux, Asset Manager cher Rouvier Associés.

 2019 a débuté dans un climat de suspicion quant aux perspectives boursières à l’issue d’une période de repli de l’indice mondial (13,2 % sur l’année 2018) qui a pénalisé les classes d’actifs a fortiori les actions.

Après des années d’euphorie, les analystes ont pris acte de la décélération économique constatée dans les derniers mois et nous avons assisté à un retour de l’aversion au risque. Les raisons ne manquent pas pour l’expliquer : éléments perturbateurs propres à l’Europe (imprévisbilité du Brexit, Italie, « gilets jaunes »), questionnement sur le sort du commerce mondial tributaire d’un président américain aux décisions imprévisibles et, dans le cas des Google, Amazon, Facebook et autres Apple, remise en cause du paradigme de croissance sans limite.

 Cette correction a ceci de salutaire que les attentes des intervenants sont plus réalistes que voilà quelques mois en termes de progression des bénéfices. Les incertitudes sont prises en compte sinon levées.

D’ailleurs, le mois de janvier 2019 a été favorable aux marchés d’actions, qui ont progressé de respectivement 7,7% et 6,4% pour les indices américain S&P 500 et européen Stoxx 600. Au-delà d’un simple ressaisissement après une correction trop sévère, ce mouvement peut être prolongé par le récent assouplissement des banques centrales.

 La BCE a en effet pris acte le 25 janvier « de l’incertitude qui pèse sur le climat économique en zone Euro » et reconnu « qu’un soutien monétaire important reste essentiel », ce dont on peut déduire qu’aucun relèvement des taux n’interviendra dans l’immédiat. 

La FED a quant à elle fait savoir « qu’elle est prête à ajuster le rythme de normalisation de son bilan à la lumière des évolutions économiques et financières ».

Les corrections de trajectoires par les grands argentiers restent d’actualité.

 Sur le terrain des affaires, l’impression générale qui se dégage de nos entretiens avec les entreprises rencontrées récemment est celle d’un tassement attendu de la croissance de l’activité, particulièrement en Europe et singulièrement en Allemagne, mais sans décroissance. Ce sentiment n’est pas uniforme et des secteurs d’activité comme la construction, les économies d’énergie, la digitalisation, l’industrie 4.0 et tout ce qui contribue à la productivité des entreprises y échappent. À noter aussi l’anticipation d’une pression salariale de nature à rendre difficile l’expansion voire le maintien des marges d’exploitation récentes.

 En 2019, le marché sera dès lors très sélectif et nous resterons donc vigilants sur la fiabilité des perspectives de croissance bénéficiaire des sociétés analysées et la mesure de leur valorisation.

 C’est cette gestion « Quality & Value » que nous mettons en avant avec le fonds Rouvier Valeurs destiné aux investisseurs cherchant à revaloriser leur capital sur le long terme.

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